Résumé :
1925. Dans l’écho joyeux des Années folles, Mime et Marius sont jeunes et amoureux. Ils ont tout pour être heureux. Très vite, Henri vient au monde, puis Simone. Lorsque la petite fille meurt brutalement, le couple est terrassé. La douleur hantera Mime toute son existence…
L’auteure :
Sophie Avon est critique de cinéma au journal Sud-Ouest ainsi qu’à l’émission « Le Masque et la plume ».
Ma chronique :
Je me suis attachée à cette famille oranaise que nous suivons des années 1920 aux années cinquante. Un récit familial prenant avec l’Algérie pour décor.
Ce livre aurait pu s’appeler « La gloire de ma mère » : comme dans le livre de Pagnol, Mime fait chaque semaine des kilomètres en carriole pour rejoindre l’école où elle enseigne. Passionnée par son envie de transmettre son savoir, elle est une femme remarquable qui aime s’occuper des enfants : les siens et ceux des autres.
Une louve pour ses enfants, comme elle le dit elle-même.
La grand-mère de l’auteure force le respect et nous émeut par son opiniâtreté.
J’ai aimé la description du contexte de l’Algérie dans ces années qui précèdent l’indépendance. L’ambiance tranquille et sereine des années vingt et trente va laisser la place à une autre période : la fracture entre « pieds noirs » et le peuple algérien. Les émeutes éclatent dès 1945 juste après la guerre. La fraternité est fissurée et ne s’en remettra pas.
L’évocation de cette famille est à la fois émouvante et instructive dans ce contexte algérien.
Un beau roman à la plume fluide avec un brin de nostalgie et beaucoup d’amour pour Mime et Henri, le fils aîné et père de l’auteure.
Publié aux éditions Mercure de France.
Rapport de faute d’orthographe
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