Résumé :
Alors que le narrateur vient d’apprendre qu’il sera bientôt père d’une petite fille, le téléphone sonne. À l’autre bout du fil, sa mère. Le bateau de son père, Jean, vient de sombrer « corps et biens ». Jamais Jean ne saura que sa petite-fille s’appellera Louise. Peut-être pour lui rendre hommage, peut-être pour apaiser son chagrin, le narrateur se met alors à écrire le roman de ce coquillier blanc et bleu, Ar c’hwil, né presque en même temps que lui. Derrière l’histoire du bateau, c’est celle du père, de ses peines et de ses drames qui se profile.
L’auteur :
Grégory Nicolas est né en Bretagne en 1984. Après avoir travaillé en tant que caviste à Rennes et professeur des écoles à Paris, il se consacre désormais à l’écriture. Il est notamment l’auteur de Des histoires pour cent ans (Rue des Promenades, 2018 ; Pocket, 2020) et de Équipiers (Hugo Sport, 2019) qui a reçu le prix Antoine-Blondin.
Ma chronique :
Une chronique douce et amère, comme la vie, se dit-on une fois refermé. Des hauts et des bas racontés avec brio : je retiens l’extrême pudeur mélangée à une grande humanité. Un beau résultat : un texte poignant qui salue la mémoire d’un patron pêcheur parti trop tôt.
J’ai passé un beau moment en compagnie de cette famille de pêcheurs. Le père, un taiseux, a des difficultés à communiquer son amour à ses proches alors qu’il met tout en œuvre pour les rendre heureux. Seul son bateau semble trouver grâce à ses yeux.
Le narrateur, son fils, détricote sa vie, plus sombre qu’elle ne le paraissait.
Des secrets, levés tardivement, éclairent ses enfants sur l’attitude paternelle. Depuis les années soixante-dix à nos jours, l’histoire de la France est au cœur des événements qui vont marquer la famille.
Un style fluide, une émotion palpable à chaque instant : de la littérature comme je l’aime.
Je vous recommande ce livre paru aux éditions Les Escales.
Rapport de faute d’orthographe
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