Résumé :
1999 : Bienvenue à Laurelfield, vaste demeure du Midwest et partez à la rencontre de ses propriétaires ancestraux, les Devohr. Il y a Zee, une marxiste qui méprise la richesse de ses parents, tout en vivant dans leur maison avec son mari Doug ; sa mère Grace, qui prétend pouvoir tout savoir d’une personne en regardant ses dents ; et son beau-père Bruce, occupé à faire des réserves pour l’arrivée imminente de l’an 2000.
L’auteure :
Rebecca Makkai vit actuellement à Chicago avec son mari et ses deux filles. Après Chapardeuse (Gallimard, 2012), Les Optimistes est son second roman traduit en français.
Ma chronique :
Un livre envoûtant à la construction originale, ce qui m’a le plus impressionnée : le plaisir de lecture grandit au fur et à mesure que l’on progresse.
Au départ, fin 99, les héros sont les descendants des administrateurs d’un lieu de vie pour artistes. Cette maison renferme de multiples secrets et une atmosphère rappelant parfois la colonie d’artistes. Le grenier semble être un endroit crucial pour ceux qui s’intéressent à l’histoire de cette maison comme le gendre de Grace.
Le décor est planté dès cette première partie mais les artistes ne seront présents réellement que bien plus tard. L’auteure au fil des pages remonte le temps pour arriver jusqu’en 1929, période où les artistes vivaient sur place.
Nous comprenons au fur et à mesure que nous remontons le temps pourquoi Grace cache certains secrets dans son grenier. Tout s’éclaire alors.
J’ai aimé ces personnages riches et complexes pour un roman plein de vie avec des artistes désinhibés.
Une histoire qui résonne en nous longtemps après avoir terminé la lecture.
Publié aux éditions Les Escales.
Rapport de faute d’orthographe
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