Résumé :
Paris, 1900. Guillaume, se fait embaucher dans une célèbre pâtisserie du quartier de l’Opéra. Là, il découvre un fascinant monde de douceurs. Ce ne sont pas seulement les crèmes légères et les caramels dorés qui le fascinent, c’est surtout Jeanne, la fille du patron, dont il tombe éperdument amoureux… Un amour qui semble impossible à cause des différences sociales et que le père de Jeanne a bien l’intention de faire échouer. Quatre-vingts ans plus tard, une jeune femme, Petra, découvre une photographie de son grand-père entouré de deux inconnus. Un cliché pris à Paris au début du XXe siècle avec, griffonnés au dos, ces mots : « Pardonne-moi ». Incapable de résister au mystère, elle décide de lever le voile sur l’obscure histoire de sa famille et le secret d’une terrible trahison…
L’auteur :
Laura Madeleine a étudié la littérature à Cambridge. Après avoir été actrice et donné des cours de théâtre, elle mène désormais une carrière de romancière. « Le portrait de l’oubli », son premier roman, a été particulièrement remarqué et publié dans une dizaine de pays.
Mon avis :
Une belle histoire dans le Paris de la Belle Époque : double plaisir, celui de la découverte historique et d’une douce intrigue.
Une plume fluide avec une construction alternée qui nous entraîne sans répit jusqu’à la dernière page.
Dans les années 80, Petra, qui vit à Cambridge, découvre une photo sur laquelle son grand-père demande pardon. Intriguée par le message et le lieu, Paris, elle décide de percer le mystère.
Guillaume, en cette année 1900, est un cheminot qui laisse Bordeaux derrière lui et monte à Paris. Après une soirée malheureuse, il croise Jeanne, qui va le réconforter avec un bol de chocolat chaud. Après cette rencontre, Guillaume veut partager le quotidien de Jeanne, il devient apprenti pâtissier. Petra continue de mener son enquête pour comprendre ce qui s’est passé en ce début du vingtième siècle, elle n’est pas seule dans cette quête et doit affronter un enquêteur mandaté par son père.
L’originalité du récit tient à la fois au contexte historique très bien raconté et à l’alternance entre deux époques qui se font écho. Les personnages sont attachants, j’ai aimé aussi les descriptions du travail des pâtissiers, un monde impitoyable avec ses règles pour produire le meilleur.
Une belle lecture que j’ai appréciée en cette fin d’année : une douceur pas mièvre à mettre dans toutes les mains. Je recommande.
Merci à LP Conseils et à City Editions.
Rapport de faute d’orthographe
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