Résumé : Marina Bellezza
L’avenir est à réinventer dans cette vallée coincée entre des montagnes de granit. Une départementale bordée par les carcasses des filatures abandonnées mène à des villages silencieux, un no man’s land aux confins de l’Italie. Pour Marina, vingt-deux ans, un corps et une voix de déesse, le futur se joue résolument ailleurs. Sur les plateaux de télé qui métamorphosent les starlettes de province en divas. Pour Andrea, fils d’une famille de notables, l’Eldorado est à portée de main. Dans la ferme d’alpage de son grand-père. Mais les rêves de ces deux héros contemporains se cognent à l’amour impossible qui les unit depuis l’adolescence.
L’auteur :
Silvia Avallone est née en 1984. Originaire de Biella, dans ces Alpes piémontaises auxquelles elle rend ici hommage, elle vit aujourd’hui à Bologne. En 2010, D’acier, son premier roman, la propulse au premier plan de la scène littéraire italienne et internationale avant d’être adapté au cinéma. En France, il remporte le Prix des lecteurs de L’Express 2011 et le magazine Lire le distingue dans la catégorie «Meilleur premier roman étranger».
Mon avis :
L’histoire de deux jeunes qui se cherchent, se quittent et se retrouvent et en même temps un portrait de l’Italie du Nord sous l’effet de la crise.
Marina rêve d’être une star de la chanson pour devenir célèbre mais surtout pour que son père se rapproche d’elle. Celui-ci passe sa vie d’un casino à l’autre et a quitté sa famille pour une vie plus glamour. Marina est écartelée entre un père amateur de grosses voitures peu présent et une mère alcoolique dont elle a honte. Difficile de s’affirmer dans ce contexte. Justement, Marina devient une lionne redoublant d’énergie et d’envie de réussir si on critique ses parents. Andrea, amoureux fou de Marina, s’oppose à tous pour conquérir sa belle tout en rêvant de devenir agriculteur comme son grand-père.
Une histoire d’amour, des tensions familiales sur fond de crise dans cette vallée perdue : tels sont les ingrédients de ce récit.
J’ai partagé les joies et peines des héros que l’auteur parvient à nous rendre proches et attachants. Des écorchés, à vif, le tout servi par une écriture et un rythme au diapason. Un livre épais qui se lit vite grâce à la fluidité du style et aux personnages très attachants qu’on a du mal à lâcher.
Une jeune auteure découverte en 2011 avec le livre « D’acier » qui a obtenu le prix des lecteurs de l’Express.
Un bon livre, pas assez mis en avant en cette rentrée et que je vous conseille.
Une belle histoire avec un bon style, un grand sens romanesque et une peinture de l’Italie d’aujourd’hui : à découvrir.
Merci aux editions Liana Levi pour cette belle découverte.
J’avais été intriguée par la couverture et je commence à le voir de plus en plus sur les blogs. Si ce n’est pas trop romanesque, ça peut me plaire